Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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samedi 20 septembre 2014

BEATRICE HAAG CHEZ DP HOME A REIMS


Il n'y a plus sur Reims de galeries . Heureusement DP Home propose depuis quelques années déjà un Espace Galerie d’Art .
DP HOME a déjà accueilli Frédérique Prokop ; Jean Bigot ; Catherine Stevenot, Emmanuelle Lemaire, Victor Lejeune et Sabine Jouglet ; Judith Rothchild ; Thierry Pertuisot, Emmanuel Delhom et Adri Verburg.

Vernissage ce vendredi 19 septembre  de la nouvelle exposition :   "Paysage intérieur" de 
Béatrice HAAG.
Beaucoup de monde, comme toujours, et une présentation toujours aussi réussie dans un espace entièrement renouvelé !
Coup de coeur pour les petits formats qui réussissent à avoir la puissance des grands !


 

















Voilà un texte de Pascale Loufrani  : 

"L’œuvre joue sur la texture, les différences de matière et privilégie le geste. La création se fait dans un état émotionnel intense. Au final l’œuvre est patinée comme une icône.
L’abstraction d’un Kandinsky se faisait dans la théorie et la froideur. La chaude abstraction de Béatrice Haag n’est possible que dans la plus grande liberté quand l’artiste communique l’obscur qui est en elle et le transporte dans la lumière du tableau. C’est l’instinct et la spontanéité qui prédomine dans ce travail.
Nous pouvons rattacher notre artiste à tout ce courant « d’abstraction lyrique » né à Paris juste après guerre, que quelques galeristes parisiens soutiennent et que le grand public tout doucement découvre. Bien que Soulages, Hartung… soient les maîtres spirituels de notre artiste les signes non identifiables que Béatrice Haag nous envoie lui sont propres :difficulté bienheureuse à se connaître soi même, impossibilité de se croire définie à  jamais."



 








"Texture et pictural s’interpénètrent dans une recherche permanente. Entre griffes et caresses, entre traces et abstractions, un travail de matière ; comme une écriture, pour dire que tout est possible."
Béatrice Haag  





« Parler de l’homme dans son histoire, tenter de le pénétrer en creusant, en creusant encore
 d’une manière obsessionnelle et enfin parvenir à le toucher dans sa vérité première, jusqu’à le sublimer ».
Béatrice Haag 






" Béatrice Haag élabore ses créations en amont à partir d’un travail nourri de musique, d’émotions et d’un corps à corps à la toile très physique. Or, ici ce n’est pas à la toile que s’attaque Béatrice Haag, mais au bois sur lequel elle appose et manie des techniques mixtes, offrant un rendu presque tactile et une facture souvent vive.


Dans la mouvance de l’abstraction lyrique, Béatrice Haag livre une peinture alimentée par sa passion de toujours : la musique, notamment la musique religieuse. L’occasion et surtout l’aboutissement ici d’une restitution tangible à la surface du bois : exprimer de façon visible cette musique intérieure. Transposition elle-même accompagnée d’une technique très gestuelle : un travail du corps exercé à la fois entre véhémence et délicatesse.

La matière s’anime, s’inscrit sur le bois où l’acrylique, l’huile ou l’encre de chine dessinent et profilent la griffe de l’artiste. Dans ce travail de la matière et du maniement des couleurs, Béatrice Haag s’essaye à la "juste tonalité", à la juste émotion."















Et pour finir ce texte de Serge Besrechel :

"Béatrice HAAG a exposé dans de nombreuses expositions et Biennales d’art contemporain. Elle expose en Chine au musée Tianjin et à Pékin. Elle est référencée à la Cotation Drouot Paris.
L’œuvre peinte de Béatrice HAAG s’inscrit dans la mouvance de l’abstraction lyrique née dans l’immédiat après-guerre en France sous l’égide de chefs de file que sont  Soulages, Hartung, Atlan, Vieira da Silva.

« Regarder. Où commencer? Se réfugier ? Dans le blanc des bordures qui semble l’unique socle des tableaux de Béatrice Haag et où se seraient passés des hasards ? Ou dans des formes intrigantes pour lesquelles même le titre ne rassure ?
Le blanc n’est jamais blanc; les couleurs sont là ; mais pas en arc-en-ciel comme on les attend. Celles de l’arc-en-ciel, il faut aller les chercher. Les couleurs se font désirer et attendent le regardeur. Il  finira par les entrevoir puis les attraper quand il aura réussi à mettre à l’écart  l’espace extérieur.
Du Clin d’œil au Cérébral en passant par des mots chargés de sensations diverses, les titres nous envoient voler dans des couloirs inattendus.
Nous avons tous nos souvenirs de ces décalages qu’on fait dans l’enfance lorsqu’on projette un mot entendu et incompris sur une chose familière. On fait fi de la pensée des autres et en particulier des adultes qui savent et ne rêvent plus ; on a sa certitude et on l’aime car on a découvert quelque chose de peut-être merveilleux, auquel on tient et qu’on n’ose partager de peur d’être confondu.
Alors,  n’y a-t’il qu’une façon d’appeler les choses, les actes, les tout-ce-qui-se-passe-et-se-produit-dans-et-autour-de-nous?
Les rythmes et les formes, les couleurs en art, sont les vecteurs de ce qui nous reste  de cette spontanéité, de ce  rapport particulier aux choses bien que notre vie se soit construite en rationalité. Rationalité souvent d’ailleurs bien présomptueuse puisqu’on craque sans arrêt faute d’avoir guéri nos multiples craquelures.
Ici, Il y a des cicatrices, des empreintes, des coups, des gouffres, des ligatures, des cris, des ombres, des sutures, des morsures, des caresses, des secrets derrière des grilles, des douleurs et des lumières, pas de sang. Il  est resté à l’intérieur. Peut-être comme dans les Tirs – non tirés – de Niki de Saint Phalle : il y a encore des couleurs à découvrir que la promenade des yeux autorisera. Et une foule de petits éléments qui seraient parasites s’ils n’allaient nous arrêter et relancer notre voyage (visuel).
Ici, Il y a des origines et des fins du monde qu’on gardera au fond de l’œil, qui se réveilleront plus tard dans notre souvenir et qui referont le récit de l’œuvre, de son monde de surface et de profondeur, ailleurs, sans l’œuvre,  sans sa présence. »"



Horaires d’ouverture :
Du mardi au vendredi : 10h-12h, 14h-19h
Samedi : 10h-19h sans interruption

24 rue Thiers
51100 REIMS

Tél : 03 26 09 20 84

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JUSQU'AU 11 OCTOBRE 2014 


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