Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs …

Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
HHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

.......................................................................................
........................................................................................
........................................................................................
.........................................................................................

mardi 16 septembre 2014

ROBERT LE LAGADEC ... QUELQUES EXTRAITS DE L'EPINE NOIRE







Images variées sur la poésie


La vraie poésie est muette,
Ne l'appelle pas car elle est sourde,
Ne brille pas car elle est aveugle.
Pour la conquérir reste toi-même,
 CAR ELLE EST JUSTE !


….
Je rêve
de faire de toi tu vas rire
Un lampion multicolore
Que j'accrocherais au ciel
….

Adaptation

Si l’éternel avait crée un monde de feu,
J’aurais été la flamme
Qui tire sa substance de la matière incandescente.
S’il avait crée un monde de sable
J’aurais été le scorpion
Qui vit dans les déserts brûlants.
Mais s’il a fait le ciel et la terre,

Je suis un homme, tout simplement ….

Le poète est salutaire car il peut
Aller de la fleur à la dynamite.



Jeunesse

La jeunesse est un rire franc : ce sont de grands
Yeux étonnés sous un front lisse et pur.
Ce sont aussi les nuits de printemps avec les yeux bien
Ouverts à la poursuite d’un rêve à soi.
C’est le regard polisson ou chaste, c’est le sexe gonflé
De désirs inassouvis, c’est une cascade bouillonnante
D’écume bondissante de  pierres en pierres.
C’est le nez au vent, les cheveux collés par la pluie.
C’est l’amour dans les gares ou sous les portes cochères.
Ce sont les seins maternels gonflés de lait, tendus aux
Lèvres avides et gloutonnes.
C’est l’espoir et le  désespoir.
Ce sont les poings serrés
Impuissants aux justes choses.


ON NE DEVIENT POÈTE QU’A FORCE DE SERRER SES POINGS AU FOND DE SES POCHES.

Aucun commentaire: