Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
Tout ce qui rend la vie meilleure, tout ce qui rend ma vie meilleure !

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vendredi 13 janvier 2017

LA MORT DE MA MERE DE XAVIER HOUSSIN


Elle s'est éteinte à minuit, dans une chambre d'hôpital. Elle avait 88 ans et, à son chevet, son fils veillait : « Je me suis réveillé à cause du silence. Je n'avais pas dormi, mais je m'étais laissé emporter dans le vague, sa main, toute petite, ­serrée dans les deux miennes. » A sa mère, Xavier Houssin consacre ce très beau récit, sans effets, tout en justesse et en murmures. Sous sa plume alternent le présent – l'hospitalisation, le lit trop blanc, la respiration difficile de la malade, la perfusion et le masque à oxy­gène, plus tard la préparation des obsèques, l'enterrement et, à voix haute face à la ­tombe, un poème de Claudel –- et le passé, cette mémoire partagée, douce et tendre, faite d'ordinaires bonheurs, qui unissait étroitement le fils et la mère. Souvenirs d'une enfance vécue en tête à tête, mère et fils seuls et heureux dans la petite maison de Senlis ; le jeudi matin, l'autocar et la journée passée à Paris ; l'été, les vacances du côté d'Arras, et les virées parfois, à deux toujours, de l'autre côté de la Manche...
Passé et présent mêlés disent un même amour, un même chagrin : « Je t'aime et j'ai très peur de ce qui nous attend », confie silencieusement le fils à sa mère qui se meurt. Ce qui l'attend, c'est l'absence, c'est la fin – ses mots, qui, pour sa mère, seront comme un tombeau, n'y pourront rien : « J'ai déchiré le texte de Claudel en tout petits morceaux. Les ai laissés tomber dans la terre de sa tombe. J'enveloppais de mots ma mère disparue. Mon Dieu qu'il faisait beau. C'est fini. C'est fini. »

Nathalie Crom pour Télérama 


" Tu avais rapporté de tes périples au loin ce goût pour les épices et les plats relevés . Piment oiseau, piment zozio, piri-piri, piment lampion, petit hochet et piment enragé . Piment des sept marmites. Tu m'en faisais une litanie d'émincés joyeuse et fricassante, un chapelet piquant de saveurs exotiques. Ça me faisait rêver . Tu m'embarquais souvent au fil de tes voyages. "

1 commentaire:

FRANKIE PAIN a dit…

tu me touches dans le coeur ma chére Sophie
notre rencontre c'est pour 2017
je t'embrasse très fort